Contact Us

Use the form on the right to contact us.

You can edit the text in this area, and change where the contact form on the right submits to, by entering edit mode using the modes on the bottom right. 

         

123 Street Avenue, City Town, 99999

(123) 555-6789

email@address.com

 

You can set your address, phone number, email and site description in the settings tab.
Link to read me page with more information.

peter-kisteman-329830-unsplash.jpg

Blog

Un blog sur la nutrition et les probiotiques équins

La gravité des ulcères de l'estomac affecte le comportement du cheval et son rythme cardiaque

Frédérique Cauffmann

Selon des chercheurs, la gravité des ulcères gastriques chez les chevaux ne se limite pas aux aspects physiques. En effet, les chevaux atteints d'ulcères plus sévères présentent des changements comportementaux notables tels que l'agitation et la diminution de l'appétit. De plus, leur fréquence cardiaque augmente significativement, indiquant un niveau de stress plus élevé.

Cette découverte suggère que les ulcères gastriques ne sont pas seulement une question de santé physique, mais qu'ils ont également des répercussions émotionnelles sur les chevaux. Pour les propriétaires et les amateurs de chevaux, comprendre ces aspects comportementaux peut être crucial pour la santé globale et le bien-être de nos amis équins. 🐴✨ #SantéÉquine #BienÊtreAnimal #RechercheVétérinaire #Horseremedy #gastroguts

Plus d'infos sur ces recherches? https://equimanagement.com/research-medical/research/severity-of-stomach-ulcers-affects-horse-behavior-and-heart-rate/?fbclid=IwAR3FJnWhLaXrOK6C5qyqTvwSpFAXaOSVxBhjJW3WaalP3kVQf9QbYUDYIfU

Stable Guts est une marque de Horse Remedy

Le rôle du microbiote dans la gestion du poids

Frédérique Cauffmann

Le microbiote intestinal est considéré depuis peu comme l’un des facteurs les plus importants pour maigrir et perdre du poids. Les différents micro-organismes intestinaux favorisent en effet différents processus. Il s’agit du métabolisme anaérobie des protéines ou encore de la fermentation des fibres alimentaires non digestibles.

Une flore intestinale perturbée, altérée par une mauvaise alimentation ou par un manque de quelques ingrédients essentiels dans le bien-être du corps humain peut engendrer la création d’un excès de graisse.

Retrouvez l’intégralité de cet article qui vous donnera un éclairage également pour vos chevaux ici !

Stable Guts est une marque de Horse Remedy

Pourquoi les probiotiques sont importants?

Frédérique Cauffmann

Nous vous parlons régulièrement des micro-organismes pour aider la flore intestinale de votre cheval. 

Voici un petit récapitulatif, à garder en mémoire, des bienfaits des probiotiques pour tous les chevaux : 

  • Équilibre de la flore intestinale : Les probiotiques sont des micro-organismes bénéfiques présents naturellement dans le tube digestif du cheval. Ils aident à maintenir un équilibre sain de la flore intestinale en inhibant la croissance de bactéries pathogènes et en favorisant la digestion efficace des aliments.

  • Amélioration de la digestion : Les probiotiques aident à décomposer les fibres et à digérer les aliments, ce qui favorise une meilleure absorption des nutriments essentiels. Une flore intestinale équilibrée contribue à une digestion optimale, ce qui peut réduire les risques de troubles digestifs tels que la colique.

  • Renforcement du système immunitaire : Une grande partie du système immunitaire du cheval est située dans son intestin. Les probiotiques favorisent la production d'anticorps et de cellules immunitaires, renforçant ainsi la résistance du cheval aux infections et aux maladies.

  • Réduction du stress : Les périodes de stress, comme les changements de régime alimentaire, le transport, les compétitions ou les maladies, peuvent perturber l'équilibre de la flore intestinale du cheval. L'administration de probiotiques pendant ces périodes peut aider à maintenir la stabilité de la flore et à minimiser les troubles digestifs associés au stress.

  • Prévention des troubles digestifs : Les probiotiques peuvent contribuer à la prévention de certains troubles digestifs courants chez les chevaux, tels que la diarrhée. En soutenant la santé intestinale, ils aident à maintenir une fonction digestive optimale.

  • Rétablissement après une utilisation d'antibiotiques : Lorsqu'un cheval est traité avec des antibiotiques, ceux-ci peuvent tuer non seulement les bactéries pathogènes, mais aussi les bonnes bactéries présentes dans l'intestin. Cela peut perturber l'équilibre de la flore intestinale et entraîner des problèmes digestifs. Les probiotiques peuvent être utilisés après un traitement aux antibiotiques pour rétablir la flore intestinale bénéfique.


Stable Guts est une marque de Horse Remedy

Fourbure, shiatsu et naturopathie

Frédérique Cauffmann

Article écrit en collaboration avec Horse Remedy pour le Conseil Naturo


La fourbure est une congestion des pieds du cheval, extrêmement douloureuse. Le système sanguin dans le pied est perturbé, les structures se dégradent et l'état général du cheval est généralement alarmant.

Les signaux classiques d'alerte sont : un cheval qui se déplace moins, une sensibilité soudaine des pieds, une difficulté à tourner, un report du poids vers l'arrière, un pouls digité, une chaleur dans les pieds, une transpiration anormale, une perte d'appétit, apparition de sang dans la ligne blanche, …

Difficile de résumer simplement une pathologie si complexe, car elle peut avoir plusieurs causes :

  • Les causes alimentaires (ex. la surcharge pondérale). On peut se concentrer sur les méridiens Gros Intestin, Estomac et Intestin grêle afin de soutenir la digestion. Conseil Naturo : Revoir l’alimentation en privilégiant le foin et écartant les céréales. Gestion de l’herbe sans mise au vert ou à l’aide d’un panier. Lors d’une mise au régime, ne pas oublier de supplémenter en protéines et minéraux afin que les réactions métaboliques puissent continuer à se faire. L’iode, notamment contenu dans les algues marines, permet d’augmenter le métabolisme grâce à son action sur la thyroïde (aide à la synthèse de T3/T4).

  • Les causes endocriniennes (Cushing et SME) -> il existe deux hormones de réguler la glycémie, l'insuline et le glucagon, qui sont secrétées par le pancréas. Ces maladies étant complexes et les symptomatiques très individuelles, mieux vaut discuter longuement avec son vétérinaire et son praticien. En général, on travaille sur Rate/Pancréas, Foie et Rein. Conseil Naturo : Le cushing doit être stabilisé le plus vite possible soit de manière allopathique ou par phytothérapie. Pour le SME, le curcuma, ainsi que le gymnema sylvestri peuvent aider à diminuer le taux de glucose dans le sang. L’importance d’une flore intestinale équilibrée pour les problèmes de fourbure n’est plus à démontrer: Il sera opportun que ces chevaux soient mis sous probiotiques une bonne partie de l’année.

  • Les causes mécaniques, il sera intéressant de cibler les méridiens de la zone concernée + les points de myorelaxations et analgésiques. Le méridien Vésicule biliaire va soutenir le système tendineux et musculaire. Conseil Naturo : pas vraiment d'application.

  • Infection, empoisonnement et intoxication : moisissures dans le foin, corticoïdes sur un système affaibli, pesticides, empoisonnement, post partum qui se passe mal. Tout le système d'émonctoires devra être vérifié -> Gros intestin, Rein, Foie entre autres, afin d'aider le cheval à éliminer. Conseil Naturo : Pour détoxifier un maximum le corps sans surcharger le travail du foie, le charbon de bois ou l'argile verte peuvent être deux pistes intéressantes. En effet la détoxification se fera de manière « mécanique » et non métabolique, sans stimuler le foie qui aura déjà du travail. Si cela n’est pas suffisant, une cure de 3 semaines d’artichaut ou de chardon marie peut être envisagée afin de soutenir cet organe.

  • Maladie : Lyme, Lepto, ... comme pour le cushing ou les SME, selon l'individu les symptômes peuvent varier très fort. L'idéal est probablement de surveiller le système immunitaire pour aider le cheva à se défendre. Conseil Naturo : Mise sous probiotiques car 70% du système immunitaire se fait au niveau de la flore intestinale. Booster 2 fois par an le système immunitaire avec une cure de 3 semaines d’échinacea.

Globalement, on se retrouve avec des douleurs inflammatoires, chaudes et stagnantes. On va chercher à refroidir et disperser avec des mouvements rapides et légers. En crise, on évite les étirements qui seront simplement trop douloureux pour le cheval. On travaille majoritairement sur le méridien Rate/Pancréas qui est associé au sang et à la stagnation. Il sera donc réactif dans tout problème circulatoire, d’autant plus s’il est associé aux membres.

Il faut penser à masser le cheval, car cela va relancer la circulation sanguine et lymphatique. Le massage des muscles de l'antérieur, du dos et de l'arrière main va soulager le cheval car les positions antalgiques auront impactées tout son corps. Tous les systèmes seront affectés: le système digestif parce que le cheval est souvent mis à la diète et se déplace moins, le système tendineux/osseux si la phalange bascule, le système urinaire qui doit gérer les toxines, ...

Attention, on ne fait pas de shiatsu sur un cheval épuisé, fiévreux ou en choc toxique !!!

Astuce d'Angélique Descarpentry : l'herbe est généralement moins riche en sucre tard dans la nuit/tôt le matin. Utile pour garder une éventuelle mise à l'herbe en diminuant le taux de sucre ingéré par le cheval.


Conseil Naturo : En cas de crise de fourbure : la reine des Prés est l’aspirine naturelle et va donc fluidifier le sang, facilitant ainsi le retour veineux et apportera un léger confort contre la douleur. L’alternance du froid (jet de douche/poche de glace) et de massage avec de l'huile essentielle de gaulthérie couchée peut aider le cheval.

Si le cheval a une fourbure chronique : En travail de fond -> probiotiques à l’année. Au printemps une cure de 3 semaines de pissenlit et une cure de vinaigre de cidre deux fois par an, car ils a de nombreuses propriétés très utiles pour nos fourbus.

Retrouvez l’article complet ici !

Stable Guts est une marque de Horse Remedy

Microbiote : la recherche en nutrition animale, au service de la compréhension du microbiote humain

Frédérique Cauffmann

Le microbiote : tout le monde en parle… mais qu’en sait-on réellement ? Si la recherche autour du microbiote intestinal chez l’être humain progresse, et ouvre chaque jour plus d’interrogations sur les liens entre santé intestinale, santé mentale, et immunité, les chercheurs dijonnais se sont intéressés dès les années 1950-1960 à la question du microbiote animal.

Aujourd’hui, les connaissances scientifiques autour du microbiote animal permettent d’envisager une accélération de la recherche autour du microbiote de l’être humain.

Samy Julliand, directeur de Lab To Field, une société de recherche en nutrition et santé animale située à Dijon, et Claude Faivre, Directeur Operationnel chez Wamine, la branche santé animale du groupe PileJe, nous en disent plus.

 

Les microbiotes : de quoi parle-t-on ?

Le microbiote, « ou plutôt, les microbiotes » comme tient à le préciser Samy Julliand, directeur de Lab To Field, société de recherche en nutrition et santé animale, sont des communautés microbiennes qui habitent une niche écologique. « A chaque niche, il existe un propre écosystème de microbes, mêlant bactéries, champignons, protozoaires, virus, etc. Il existe de multiples niches : la bouche, l’intestin grêle, le colon, mais aussi la peau, les poumons, etc. », détaille-t-il.

Le rôle des microbiotes est aujourd’hui reconnu comme essentiel pour de nombreuses fonctions, grâce aux interactions permanentes entre les microbes et l’hôte que nous sommes : pour la digestion (les bactéries digestives sont capables de dégrader des substrats inaccessibles aux enzymes endogènes), mais aussi pour l’immunité, le métabolisme énergétique, la cognition, la performance mentale ou sportive, la qualité du sommeil, etc. « La liste des systèmes impactés par les microorganismes avec qui nous vivons est immense », ajoute Samy Julliand.

 

Un équilibre nécessaire pour la santé – chez l’être humain et chez l’animal

Samy Julliand, qui travaille notamment en gastroentérologie, précise : « les communautés microbiennes intestinales ne sont pas là que pour digérer certains constituants énergétiques, contrairement à une idée assez répandue. En fait, elles interagissent en permanence avec l’hôte. Ainsi, quand on modifie les espèces présentes dans l’intestin grêle ou le côlon (par son mode de vie, le stress, la fatigue, une médication ou une modification de l’alimentation), on provoque des modifications structurelles dans les espèces présentes et dans les interactions entre ces espèces et l’hôte. Ce qui peut engendrer par exemple une réponse inflammatoire. » C’était d’ailleurs le sujet d’un doctorat réalisé au sein de l’équipe de Lab To Field soutenu en décembre 2021.

Pour résumer, quand le microbiote est altéré, des dysfonctionnements d’ordres divers peuvent apparaitre : perturbations de la digestion, mais également de l’immunité générale, maladies inflammatoires chroniques, schizophrénie, troubles du sommeil, anxiété. Sans en connaître les liens biologiques, des travaux récents suggèrent également que des maladies comme Alzheimer ou Charcot sont corrélées à des déséquilibres du microbiote intestinal. « On parle alors de dysbiose », précise Claude Faivre, Directeur Operationnel chez Wamine, la branche santé animale du groupe PileJe. Et cette dysbiose se caractérise par son impact sur l’ensemble du système de santé, que ce soit chez l’être humain ou chez l’animal. Il ajoute : « Il convient alors de rétablir l’équilibre de ce microbiote avec une complémentation probiotique, en utilisant certaines familles de bactéries commensales de l’intestin, leur propriétés étant de rester vivantes tout au long du tube digestif, pour améliorer la santé intestinale, diminuer l’inflammation et favoriser le retour à l’équilibre de l’individu normal. »

Samy Julliand complète : « au sein de Lab To Field, nous étudions les facteurs de modulation du microbiote, comme par exemple l’alimentation, et les conséquences sur l’efficacité de la digestion, la santé ou le comportement. Par exemple, nos travaux ont mis en avant que des déséquilibres de l’écosystème intestinal animal pouvaient avoir des répercussions inflammatoires non seulement au niveau local, mais également à un niveau systémique. C’est pourquoi, chez l’animal, nous travaillons sur les solutions permettant de limiter les dysbioses intestinales. »

« Si de nombreux travaux sont encore nécessaires pour comprendre les liens entre la dysbiose microbiotale et ces pathologies, à l’heure actuelle, des expérimentations sur l’animal ont déjà montré qu’une amélioration de certaines de ces maladies, mêmes  systémiques était possible en modifiant leur flore intestinale », complète Claude Faivre. « C’est notamment ce que l’on a pu démontrer avec une étude sur le microbiote du cheval, réalisée avec Lab To Field : l’apport de probiotiques au cheval soumis à un stress intestinal n’a pas servi à mieux digérer les fourrages – mais a servi à réguler les populations présentes dans son microbiote, ce qui a limité l’impact négatif d’un stress alimentaire ou médicamenteux. Les probiotiques ont donc joué un rôle de « Casque Bleu » vis-à-vis du système immunitaire, en prenant le relais pour remettre en ordre les mécanismes au niveau du tube digestif. »

 

Microbiote animal : un grand historique de recherche

Car l’étude poussée du microbiote chez l’animal a débuté il y a plus longtemps que celle du microbiote humain. « Cela s’explique en partie par l’importance vitale du microbiote digestif chez les herbivores », précise Samy Julliand. En effet, contrairement aux humains (qui sont omnivores et peuvent tirer leur énergie de multiples ressources), les animaux herbivores tirent leur énergie quasi exclusivement des fibres de cellulose et d’hémicelluloses qui constituent les parois des cellules végétales, dégradées par les micro-organismes qu’ils hébergent au niveau du rumen et/ou du côlon en fonction des espèces. Pour parler chiffres : si l’être humain peut aller jusqu’à tirer 10 à 15% de son énergie de la dégradation des fibres grâce à son microbiote fibrolytique (c’est-à-dire, qui consomme les fibres), chez l’herbivore, ceci peut représenter la quasi totalité de sa ressource énergétique. Ainsi, chez les espèces animales herbivores, la moindre perturbation du microbiote, et notamment des espèces fibrolytiques que l’on appelle « clé de voûte » peut donc avoir de graves conséquences sur la nutrition, ainsi que des conséquences exacerbées sur la santé.

« Dans le monde de l’élevage ou le monde hippique, en vue de maintenir en bonne santé les espèces herbivores telles que les vaches laitières ou les chevaux de course, voire d’améliorer leurs performances, la question s’est posée dès les années 1960 : comment préserver, voire favoriser les espèces microbiennes d’intérêt pour ces animaux ? »

Claude Faivre complète : « dans les années 1950 et 1960, il y avait de nombreux travaux de recherche sur les levures et bacilles. Les chercheurs se sont aperçus que les veaux qui buvaient du lait directement au pis ou du lait fermenté dans le seau, deux sources alimentaires non stériles , présentaient moins de diarrhées que les autres veaux. Le bénéfice des bacilles fermentés pour l’équilibre intestinal a été suspecté grâce à ce constat. 

Par ailleurs, les lactobacilles permettant d’augmenter la synthèse d’ acides gras à courte chaine, à l’origine de la production de sucres, donc de graisse et de viande, l’amélioration  d’une certaines catégories du microbiote digestif des animaux de rente se présentait comme un moyen efficace pour permettre une amélioration de leurs performances zootechniques », ajoute-t-il.  

 

… qui ouvre la voie à une meilleure compréhension du microbiote humain aujourd’hui

De nombreux travaux sur le microbiote des herbivores ont eu lieu à Dijon depuis plus de 60 ans.

« L’une des équipes de référence sur l’étude de la digestion des herbivores, qui passe grandement par l’étude de leur microbiote, a été créée à Dijon dans les années 60 », ajoute Samy Julliand. Il explique : « Les techniques d’analyse et de compréhension ont progressivement évolué et sont aujourd’hui très complètes chez les animaux. Cela nous permet d’étudier la structure et la diversité des communautés bactériennes, leurs fonctions prédites ou réelles, leur activité, etc. Comme nous avons la chance de pouvoir conduire des essais en conditions contrôlées, nous pouvons travailler sur le lien causal entre modification de la conduite, micro-organismes digestifs, et conséquences sur la digestion, la santé ou le comportement. »

Si Claude Faivre, au sein de Wamine, se concentre exclusivement sur les modèles animaux et notamment les animaux de compagnie, il s’émerveille devant toutes les connaissances qui restent à explorer en lien avec l’humain : « si l’on étudie les espèces présentes à l’intérieur du tube digestif d’une famille possédant un animal de compagnie, on constate qu’il existe un échange véritable entre le microbiote des humains de cette famille et celui de leur animal… ce phénomène a d’ailleurs été décrit comme à l’origine d’une défense immunitaire plus forte chez les enfants vivants au contact des animaux ».

De son côté, Samy Julliand est confiant sur les partages de connaissances possibles entre les travaux de recherche chez l’animal et ceux chez l’être humain : « les espèces animales que nous étudions peuvent, au regard de la pathogénèse de certaines maladies, être très intéressantes pour comprendre l’origine des dysfonctionnements chez l’être humain. Aujourd’hui, plusieurs des projets que nous conduisons servent conjointement à la santé animale et humaine. Dresser des passerelles entre les connaissances chez les animaux et chez les êtres humains était d’ailleurs l’un des objectifs du dernier congrès scientifique organisé par notre équipe au mois de novembre dernier, pour que nous progressions tous plus rapidement ! ».

Pour répondre aux défis futurs, Lab To Field renforce actuellement son équipe dans la perspective de travailler de plus en plus sur les relations entre alimentation, microbiote et santé chez l’homme … un mammifère parmi d’autres.

 Article à retrouver intégralement ici!

Stable Guts est une marque de Horse Remedy

Savez vous que la peau a également son propre microbiome?

Frédérique Cauffmann

On vous parle souvent du microbiote intestinal mais savez vous que la peau a également son propre microbiome?

"La peau est un écosystème composé de micro-organismes comme des bactéries, ou des champignons qui vivent à l'intérieur de l'épiderme et à sa surface. Toute cette flore microbienne est appelée microbiote ou microbiome cutané. "

Pensez donc à aider la peau de votre cheval grâce à notre gamme Stable Guts à base de micro-organismes.

Stable Guts est une marque de Horse Remedy


Les diarrhées du poulain

Frédérique Cauffmann

Un article très intéressant sur les diarrhées du poulain.

Dans les premiers soins préconisés : probiotiques et pansements gastro-intestinaux. Le GASTROGUTS, un produit naturel 2 en 1 pour ce type de troubles.

“Il est peut être utile d'appeler votre vétérinaire après avoir rassemblé ces informations, afin qu'il puisse déterminer l'urgence ou non de la situation. En cas de diarrhée modérée, sans retentissement sur l'état général du poulain, ou en attente de la visite du vétérinaire, les premiers soins peuvent être effectués par l'éleveur :

  • Lors de diarrhée, il est important de laisser boire les poulains : la coupure de l'eau pour diminuer la diarrhée est une attitude néfaste pour la survie du poulain. Il faut au contraire favoriser la prise de lait et d'eau (changer l'eau très régulièrement, réhydratation à la seringue...). Dans ce cas, administrer avec précaution pour éviter les fausses routes, c'est-à-dire le passage vers les poumons ;

  • Administrer des probiotiques par voie orale afin de rééquilibrer la flore intestinale entre les bactéries pathogènes et non-pathogènes pour les poulains de plus de 24 heures ;

  • Administrer par voie orale des pansements gastro-intestinaux (kaolin, smectite, pectines...) pour protéger la muqueuse intestinale et empêcher le passage de toxines de l'appareil digestif vers la circulation sanguine.

Ces médicaments ne nécessitent pas, pour la plupart, la rédaction d'une ordonnance par le vétérinaire et peuvent faire partie des produits à conserver dans la pharmacie de l'élevage. Cependant, peu d'études portant sur l'intérêt de ces produits chez le poulain ont été menées. Tout autre médicament ne peut être utilisé sans ordonnance du vétérinaire traitant.”

L’article complet est à découvrir ici!

Stable Guts est une marque de Horse Remedy

Crash test du Stable Wound pour les plaies

Frédérique Cauffmann

“Le petit produit en plus que j’utilise sur les petits bobos et restes de petites plaies : c’est le stable Wound .  c’est un petit spray « désinfectant » à base de micro-organismes . Tu te souviens des micro-organismes? Je t’en avait parlé ici  ce sont des bactéries (bénéfiques) qui vont stimuler la cicatrisation du corps. 

Je l’ai essayé sur une chienne qui se mordait la queue à sang, du jour au lendemain elle a arrêté, et ça a super bien cicatrisé ! Au delà des chiens, je m’en sers au quotidien sur les bobos de la Patate, et ça marche super bien ! Je n’ai même pas le temps de dire OUF que le poil revient ! Il fait donc parti de mes indispensables.”

Article complet à découvrir ici : https://horsyklop.com/gale-horse-remedy/

Le Sevrage chez les Poulains: Un Stress Sous-estimé et ses Conséquences à Long Terme - Source FSSE

Frédérique Cauffmann

Le sevrage est une étape cruciale dans la vie d’un poulain, marquant la transition de la dépendance maternelle à l’autonomie. Cependant, ce processus naturel peut être source de stress intense pour le jeune cheval, avec des conséquences potentiellement graves sur sa santé et son bien-être à long terme.

Le Processus Naturel de Sevrage

Dans la nature, le sevrage des poulains est un processus graduel qui s’étend sur une année ou plus. Si la jument n’est pas en gestation, ce processus peut même prendre plus de temps. Le poulain commence à se sevrer lorsque le lait maternel se tarit progressivement. Parallèlement, la mère commence à repousser son petit, l’incitant à se nourrir de plus en plus de nourriture solide et à établir des liens sociaux avec d’autres poulains. Ce processus graduel permet au poulain de s’adapter à son nouveau régime alimentaire, de trouver sa place au sein du troupeau et de se détacher progressivement de la protection maternelle.

Le Sevrage dans l’Élevage Moderne: Source de Stress

Dans l’élevage moderne, il est courant de sevrer les poulains de leur mère à l’âge de six mois. Cette transition abrupte peut être très stressante pour le poulain. Non seulement il perd sa source de nourriture habituelle, mais il est également privé de la protection de sa mère et de son groupe social connu. De plus, le sevrage est souvent associé à un déplacement dans un nouvel environnement, où le jeune cheval doit faire face à des luttes hiérarchiques et attendre son tour pour manger et boire.

Le stress du sevrage se manifeste par des hennissements forts et des déplacements fréquents. Le niveau de stress peut être mesuré par la concentration de cortisol, une hormone de stress, dans la salive du poulain. Des niveaux élevés de cortisol peuvent affaiblir le système immunitaire du poulain, augmenter sa susceptibilité aux infections et entraver sa croissance osseuse. De plus, des études comportementales ont montré que certains troubles du comportement, tels que les tics, peuvent être déclenchés par des situations stressantes comme le sevrage abrupt.

Les Conséquences du Sevrage sur la Santé Gastrique

Une thèse de doctorat de l’Université d’Hanovre (Dahlkamp, 2009) a révélé des chiffres alarmants sur l’impact du sevrage sur la santé gastrique des poulains. Avant le sevrage, 48% des poulains présentaient des lésions de la muqueuse gastrique. Quatorze jours après le sevrage, ce chiffre a grimpé à 95%.

Source : https://www.fnch.ch/fr/Cheval/Actualites/Toutes-les-news-1/Sevrage-les-consequences-d-un-stress-souvent-sous-estime-br.html?fbclid=IwAR1slSjbfeMnr4BTCOMkpXPXX4CbQMQMADE-_8KavcIixYOlC7NRM15ph7s#.XcrypgRPQEL.facebook

Stable Guts est une marque de Horse Remedy

LA DIGESTION CHEZ LE CHEVAL – 1ère PARTIE

Frédérique Cauffmann

Afin de répondre au mieux à ses besoins alimentaires, il est important de comprendre comment s’effectue le processus de digestion chez le cheval et quels sont les mécanismes qui entrent en jeu.

Le cheval ne se nourrit que de matières végétales, desquelles son organisme tire de l’énergie et les nutriments indispensables à son entretien afin de préserver un état de santé et des performances sportives optimales et même de prévenir certaines pathologies… En résumé, garantir son bien-être !

Pour en tirer tous les bénéfices, les aliments ingérés vont parcourir son système digestif en passant par différents organes et mécanismes complexes. Pour les simplifier, distinguons trois formes de digestion :

A. LA DIGESTION MECANIQUE

Sa fonction est de réduire grossièrement la taille des aliments tout en conservant leur nature et d’assurer leur transit tout le long du tube digestif. Elle permet également d’augmenter la surface de contact de la nourriture afin de faciliter l’action des enzymes et de rendre leur activité plus efficace.

Cette digestion est essentiellement régie par 2 phénomènes qui se poursuivent tout le long du tube digestif :

- le péristaltisme = ensemble de contractions musculaires qui font progresser le bol alimentaire de la bouche au rectum (plus intense dans l’œsophage et l’intestin grêle)

- le brassage = fonction mécanique d’un organe digestif qui permet le mélange de son contenu alimentaire avec les sucs sécrétés (principalement présent dans l’estomac et l’intestin)


B. LA DIGESTION ENZYMATIQUE ET BIOCHIMIQUE

Cette digestion s’effectue en même temps que celle de type mécanique et vient la compléter.

Dans le système digestif, certaines glandes / organes vont libérer des sucs. Ils se composent d’enzymes et/ou d’autres sécrétions. Globalement, ces sucs assurent une fonction de transformation que l’on peut schématiser de la manière suivante :

L’intestin grêle remplit 2 fonctions importantes dans la digestion :

1. Il est le siège principal de la digestion enzymatique. C’est dans cette portion du tube digestif que la majeure partie du bol alimentaire (80% de l’amidon, 60% des fibres solubles, deux tiers de protéines et quasiment l’entièreté des matières grasses) est digérée par les sécrétions intestinale, pancréatique et biliaire, SAUF la cellulose brute.

Les nutriments, ainsi hydrolysés, vont pourvoir être assimilés à cette endroit pour répondre aux besoins en énergie, d’entretien et de production de l’organisme.

2. L’intestin grêle est également le site majeur d’absorption de la plupart des minéraux (Ca, Mg, Na, K…), oligo-élémentset de la plupart des vitamines hydro- et liposolubles.

C. LA DIGESTION MICROBIENNE

Les conditions environnementales de la dernière partie intestinale, le gros intestin, rendent son milieu favorable au développement et à l’activité microbienne. Il héberge ainsi un très grand nombre de micro-organismes, très diversifiés, dont l’activité est très intense et importante à l’achèvement de la digestion. Mais pas que !

Dans un prochain article, nous verrons comment intervient cette flore dans le processus de digestion et le lien qu’elle entretient avec beaucoup d’autres systèmes corporels… En bref, l’importance de la maintenir en équilibre !

Horse Remedy © Pauline Rigollet

Stable Guts est une marque de Horse Remedy

Le microbiote intestinal : acteur incontournable de la régulation du fer dans notre organisme

Frédérique Cauffmann

Les bactéries de notre intestin agissent-elles sur le métabolisme du fer, élément essentiel à la bonne santé de l’organisme ? Pour la première fois, des équipes de l’Inra et de l’Inserm, en collaboration avec le CNRS, ont montré comment les bactéries modifient les capacités de distribution et de stockage du fer dans les cellules intestinales. Le microbiote peut être considéré comme un nouveau régulateur physiopathologique de l’absorption intestinale du fer.

L’article complet à découvrir ici !

How Depression and Constipation Are Linked

Frédérique Cauffmann

Depression and gastrointestinal distress are well linked, but scientists have not exactly understood why. It is common for people suffering depression to also concurrently endure gut health problems such as constipation.

new study from Columbia suggests that the two conditions are caused by the same neurological glitch - low serotonin.

Discover the full article here !